Série de sculptures réalisées en résidence d'artiste 
au centre de céramique de Shigaraki

C’est un lieu où Florence RICHARD a eu la chance de pouvoir séjourner et apprendre pendant 2 mois à l’automne 2025.

Les céramistes bénéficient d'une structure très performante et de la transmission d'un savoir-faire exceptionnelle pour développer leur technique mais aussi leur univers artistique.
Les nationalités se côtoient, le partage enrichit. Les idées bouillonnent, foisonnent et voici les premières pièces ! 

Ils sont également plongés dans une culture et un environnement au sein d'un village où les sculptures issues de croyances, de mythes et de traditions sont omniprésentes. 

INSPIRATION TANUKI

Shigaraki au Japon est un village où sont fabriqués les sculptures de tanukis pour tout le pays.

Le tanuki est un Yokaï (esprit farceur) inspiré du tanuki chien vérin, un animal qui vit à l’état sauvage au Japon. Ces tanukis sont représentés avec d’énormes boules car “plus on a de grosses boules, plus on a d’argent”. (Dans le folklore japonais)

Ces tanukis sont disposés à l’entrée de nombreuses maisons et apportent la prospérité au foyer. Les ruelles de Shigaraki sont envahies de multitudes de tanukis présentés devant les fabriques, de 20cm à 2m de hauteur. Arriver à Shigaraki revient donc à être submergé de tanukis à énormes boules!

C’est ce qui a inspiré Florence RICHARD cette autre version de la prospérité, un homme tanuki à petites boules et très heureux quand même!!!

Autres céramiques disponibles

À propos

Née en 1968, Florence RICHARD vit et travaille près de Toulouse.

Diplômée des Beaux-Arts de Rouen en 1994, elle pratique la photographie en parallèle de la sculpture ou en les fusionnant.

Elle consacrera beaucoup de temps à l’enseignement de la sculpture sur terre.

Mais depuis 2 ans, elle se consacre exclusivement à son univers. Elle développe une passion pour l’ours, ancêtre tutélaire, qui peut être vu comme le double animal de l’homme et son protecteur dans plusieurs cultures.

Il symbolise le cycle des saisons et de la vie, le passage du dedans au dehors, la métamorphose, la renaissance.

Les ours de ses sculptures sont des ours enveloppants et protecteurs. Ils donnent la force, sont des refuges, des nids/cocons dont on s’extraie pour naître à la vie.

La fourrure de l’ours, sa rondeur, sa chaleur, est comme un ventre maternel mais l’animal peut aussi être une puissante bête féroce. Elle aime la dualité et l’ambiguïté qui existe chez cet animal : douceur vs férocité, mort vs vie, dedans vs dehors, intériorité vs déploiement.

Florence RICHARD s’inspire également de créatures imaginaires hybrides inspirées des rituels populaires ancestraux de l’homme sauvage ou des esprits de la forêt. Les contes, par la métaphore, permettent la métamorphose et la guérison.

Ses sculptures se déploient dans cet univers de contes oniriques et sont un support et une ouverture à l’imagination.